Solencia – panneaux photovoltaïques

production à la demande : modes d’injection dans le réseau électrique

L’article « Production à la demande : modes d’injection dans le réseau électrique » explore les différentes manières dont une installation de production d’énergie, souvent photovoltaïque, peut être connectée au réseau électrique. Il aborde les aspects techniques, réglementaires et commerciaux pour ceux qui souhaitent injecter leur production. On y découvre comment optimiser cette injection, que ce soit pour vendre la totalité de l’énergie produite, pour l’autoconsommation avec vente du surplus, ou en intégrant des systèmes de stockage. Le texte vise à clarifier les démarches et les choix possibles pour une gestion efficace de l’énergie produite à la demande.

Points Clés à Retenir

  • Comprendre les bases de l’injection d’énergie dans le réseau électrique, incluant les composants d’une installation et le rôle de l’onduleur.
  • Identifier les différentes options de raccordement selon la taille de l’installation (≤ 36 kVA ou > 36 kVA) et les conditions générales à respecter.
  • Explorer les stratégies de vente de l’électricité produite, comme la vente totale ou l’autoconsommation avec vente du surplus.
  • Évaluer l’impact et les avantages des systèmes de stockage par batteries dans une démarche de production à la demande.
  • Se familiariser avec les schémas de raccordement, de comptage et les modes d’injection pour une gestion optimale de la production.

Principes fondamentaux de la production à la demande injectée au réseau

La production à la demande, lorsqu’elle est connectée au réseau électrique, représente une évolution significative dans la manière dont nous consommons et produisons de l’énergie. Il ne s’agit plus seulement de recevoir de l’électricité, mais aussi de participer activement à son acheminement. Comprendre les bases de cette interaction est donc primordial pour quiconque envisage une telle installation.

Comprendre les systèmes d’injection réseau

Les systèmes d’injection réseau permettent à une installation de production locale, comme des panneaux solaires photovoltaïques, de renvoyer l’électricité qu’elle génère vers le réseau public de distribution. Il existe principalement deux approches : la vente totale de l’électricité produite, où chaque watt généré est revendu, et l’autoconsommation, où l’on consomme d’abord sa propre production et où seul le surplus est injecté sur le réseau. Cette dernière option gagne en popularité, notamment avec le développement de modèles comme la collective self-consumption.

Les composants essentiels d’une installation photovoltaïque connectée au réseau

Une installation photovoltaïque typique destinée à l’injection réseau comprend plusieurs éléments clés :

  • Les panneaux solaires : Ils captent la lumière du soleil et la transforment en courant continu.
  • La structure de montage : Elle assure la fixation des panneaux, que ce soit sur un toit ou au sol.
  • L’onduleur : C’est le cœur du système, responsable de la conversion du courant continu en courant alternatif compatible avec le réseau.
  • Les boîtiers de protection : Ils protègent l’installation contre les surtensions et autres anomalies électriques, côté courant continu (DC) et côté courant alternatif (AC).

Le rôle de l’onduleur dans la conversion et l’injection d’énergie

L’onduleur joue un rôle multifacette. Sa fonction première est la conversion de l’électricité produite par les panneaux solaires (courant continu) en courant alternatif, utilisable par nos appareils et compatible avec le réseau électrique. Mais il fait plus que cela. L’onduleur vérifie la qualité du réseau (tension et fréquence) et n’injecte de l’électricité que lorsque les conditions sont conformes aux normes. Il synchronise ensuite sa production avec le réseau, ajustant sa tension pour que l’électricité produite puisse effectivement être acheminée. En cas de coupure du réseau, un onduleur standard arrête sa production pour des raisons de sécurité. C’est un point important à considérer, surtout si la continuité de l’alimentation est une priorité. La gestion de la puissance injectée peut aussi être ajustée, par exemple pour limiter l’injection et favoriser l’autoconsommation, une stratégie qui optimise l’utilisation de l’énergie tout en respectant les capacités du réseau.

La connexion au réseau électrique public implique une compréhension des règles et des contrats, notamment ceux liés aux tarifs d’accès à ces réseaux, comme le TURPE, qui s’appliquent aux installations injectant de l’électricité.

Modalités de raccordement pour la production à la demande

Pour injecter l’électricité que vous produisez dans le réseau électrique, plusieurs options s’offrent à vous, dépendant principalement de la taille de votre installation. Il est important de bien comprendre ces modalités pour faire les bons choix.

Pour les installations dont la puissance est inférieure ou égale à 36 kVA, le raccordement est généralement simplifié. Vous avez le choix entre plusieurs modes d’injection :

  • Vente totale : Toute l’électricité produite est injectée dans le réseau. Vous recevez une rémunération pour cette énergie vendue.
  • Autoconsommation avec vente du surplus : Vous consommez une partie de l’électricité produite pour vos propres besoins, et le surplus est injecté dans le réseau et vendu.
  • Autoconsommation sans vente : Vous consommez toute l’électricité produite, sans en injecter dans le réseau. Cette option est moins courante pour la production à la demande destinée à être vendue.

Le choix dépendra de votre consommation, de vos objectifs de rentabilité et de la configuration de votre installation.

Au-delà de 36 kVA, les démarches et les spécificités techniques du raccordement deviennent plus importantes. Le processus est souvent plus complexe et peut nécessiter des études techniques plus poussées.

Les options de vente (totale ou avec surplus) restent similaires, mais les contrats et les tarifs peuvent être négociés différemment. Il est fréquent que ces installations soient destinées à des usages professionnels ou industriels, où la gestion de l’énergie est plus stratégique.

Les installations de grande taille nécessitent une planification rigoureuse et une coordination étroite avec le gestionnaire du réseau de distribution pour garantir un raccordement sûr et conforme.

Quel que soit la taille de votre installation, certaines conditions générales s’appliquent pour le raccordement au réseau. Celles-ci visent à garantir la stabilité et la sécurité du réseau électrique.

  • Conformité technique : Votre installation doit respecter les normes techniques en vigueur pour assurer une injection de courant de qualité.
  • Demande de raccordement : Une demande officielle doit être déposée auprès du gestionnaire du réseau (par exemple, Enedis en France).
  • Étude de raccordement : Une étude sera menée pour évaluer l’impact de votre installation sur le réseau et définir les travaux nécessaires.
  • Contrat de raccordement : Un contrat sera établi, précisant les modalités techniques et financières du raccordement.

Le respect de ces conditions est indispensable pour pouvoir injecter votre production dans le réseau.

Stratégies d’injection et de vente de l’électricité produite

Une fois votre installation photovoltaïque raccordée au réseau, plusieurs options s’offrent à vous concernant la manière dont l’électricité produite est gérée et valorisée. Le choix dépendra de vos objectifs, qu’ils soient économiques, écologiques ou liés à votre autonomie énergétique. Il est important de bien comprendre ces différentes stratégies pour optimiser votre projet.

Vente de la totalité de l’électricité produite

Cette approche est la plus simple à mettre en œuvre. L’intégralité de l’électricité que vos panneaux solaires génèrent est injectée dans le réseau public de distribution. En contrepartie, vous bénéficiez d’un tarif de rachat garanti par un contrat, souvent sur une longue durée. Cela offre une visibilité financière claire et un revenu régulier, mais vous n’utilisez pas directement l’énergie que vous produisez. C’est une solution qui privilégie la rentabilité financière immédiate.

Autoconsommation : consommation et vente du surplus

L’autoconsommation consiste à consommer directement une partie ou la totalité de l’électricité que vous produisez. L’énergie non consommée instantanément est ensuite injectée sur le réseau et vendue. Cette stratégie permet de réduire votre facture d’électricité en utilisant votre propre production, tout en valorisant le surplus. Elle s’inscrit dans une démarche de recherche d’autonomie énergétique.

  • Avantages : Réduction de la facture d’électricité, valorisation du surplus, contribution à la transition énergétique.
  • Inconvénients : Nécessite une bonne adéquation entre votre profil de consommation et votre production, peut nécessiter un système de stockage pour maximiser l’autoconsommation.

Combinaison des modes d’injection et de vente

Il est tout à fait possible de combiner différentes stratégies. Par exemple, vous pouvez choisir de consommer une partie de votre production (autoconsommation) et de vendre le surplus. Une autre configuration peut impliquer la vente totale de votre production tout en ayant une autre source d’approvisionnement pour vos besoins. Les schémas de raccordement et de comptage permettent de gérer ces configurations complexes.

Voici un aperçu des configurations possibles :

Type d’injection Mode de vente Comptage injection Comptage production déporté
Injection de la totalité Vente de la totalité 1 0
Injection du surplus Vente du surplus 1 1
Sans injection Sans vente 0 0

Le choix de la stratégie d’injection et de vente a un impact direct sur la rentabilité de votre installation et sur votre niveau d’autonomie énergétique. Il est conseillé d’analyser attentivement vos besoins et vos objectifs avant de prendre une décision.

Le dispositif de stockage dans les systèmes de production à la demande

Avantages et inconvénients des systèmes de stockage par batteries

L’intégration d’un système de stockage par batteries dans une installation de production à la demande peut sembler une solution attrayante pour maximiser l’utilisation de l’énergie solaire. Ces systèmes permettent de stocker l’électricité produite pendant les heures d’ensoleillement pour la réutiliser plus tard, par exemple, lorsque le soleil ne brille pas ou que la demande est élevée. Cela peut réduire la dépendance au réseau électrique et potentiellement diminuer les factures d’électricité. Cependant, il faut considérer les aspects moins positifs. L’investissement initial pour des batteries de qualité est souvent conséquent. De plus, les batteries ont une durée de vie limitée et finissent par devoir être remplacées, ce qui représente un coût supplémentaire et une question environnementale liée à leur recyclage. Il est important de peser ces éléments avant de se décider.

  • Coût d’acquisition élevé
  • Durée de vie limitée et coût de remplacement
  • Impact environnemental lié à la production et au recyclage
  • Efficacité de stockage variable selon la technologie

L’onduleur hybride et ses fonctionnalités

L’onduleur hybride est une pièce maîtresse dans les installations équipées de stockage. Il ne se contente pas de convertir le courant continu des panneaux solaires en courant alternatif utilisable par les appareils ménagers. Il gère également intelligemment le flux d’énergie entre les panneaux, les batteries, le réseau électrique et la consommation domestique. Il peut prioriser l’autoconsommation, charger les batteries avec l’excédent de production, ou encore injecter ce surplus sur le réseau si nécessaire. Certains modèles permettent même de délester certaines charges en cas de besoin. C’est un peu le cerveau de l’installation, qui optimise en temps réel la manière dont l’énergie est utilisée ou stockée. Il est possible de trouver des informations sur les Battery Energy Storage Systems pour mieux comprendre leur rôle dans la gestion de l’énergie.

Impact du stockage sur la sécurisation de l’approvisionnement

L’un des bénéfices majeurs d’un système de stockage par batteries est la sécurisation de l’approvisionnement électrique. En cas de coupure du réseau public, les batteries peuvent prendre le relais et continuer à alimenter les appareils essentiels de la maison. Cela évite les désagréments liés aux interruptions de courant, comme l’arrêt des réfrigérateurs, des systèmes de chauffage ou des équipements informatiques. Pour les installations où la continuité de l’alimentation est critique, le stockage apporte une tranquillité d’esprit non négligeable. Il permet de maintenir un certain niveau d’autonomie, même lorsque le réseau principal est indisponible. Il existe aussi des solutions de stockage virtuel photovoltaïque qui peuvent offrir une alternative intéressante sans nécessiter d’installation physique de batteries.

Schémas de raccordement et de comptage pour la production à la demande

Pour injecter l’électricité produite dans le réseau, plusieurs schémas de raccordement et de comptage sont possibles. Le choix dépendra de la taille de votre installation, de vos objectifs de vente et de consommation, ainsi que des spécificités techniques de votre site. Il est important de bien comprendre ces configurations pour optimiser votre production et votre rentabilité.

Modes d’injection, de comptage et de branchement

Les schémas de raccordement se définissent principalement par trois aspects : le mode d’injection, le dispositif de comptage et les caractéristiques du branchement. Ces éléments influencent directement les coûts de raccordement, conformément aux barèmes en vigueur. On distingue généralement trois options d’injection :

  • Injection de la totalité : Toute l’électricité produite est injectée dans le réseau.
  • Injection du surplus : Une partie de l’électricité est consommée localement (autoconsommation) et le reste est injecté dans le réseau.
  • Autoconsommation totale (sans injection) : Toute l’électricité produite est consommée sur place, rien n’est injecté dans le réseau.

Concernant le comptage, le déploiement du compteur Linky a simplifié certaines configurations. Pour les installations en injection du surplus, le compteur de consommation existant est remplacé par un compteur Linky lors du raccordement. Dans le cas d’une injection totale, le compteur de consommation n’est remplacé que lors du déploiement généralisé dans la zone. L’accès aux données de comptage journalières et aux courbes de charge est possible via l’Espace Client, à condition que le compteur soit configuré en "mode producteur".

Schémas de raccordement pour les installations de petite et grande taille

Les configurations varient selon la puissance de l’installation. Pour les installations de petite taille (jusqu’à 36 kVA), les schémas sont souvent plus simples. Par exemple, si l’installation est sur un bâtiment consommateur, la consommation est mesurée par le compteur existant, et un second compteur peut enregistrer la production totale vendue. Pour l’autoconsommation avec vente du surplus, le compteur Linky permet de suivre à la fois la consommation et l’injection.

Pour les installations de plus grande taille (supérieures à 36 kVA), les schémas peuvent être plus complexes. Il est possible de combiner différents modes d’injection et de vente. Par exemple, on peut choisir d’injecter la totalité de la production tout en vendant uniquement le surplus. Dans ces cas, un compteur peut être placé au plus près de l’installation pour une mesure plus précise, comme détaillé dans la note d’Enedis dédiée (Enedis-NOI-RES_46E). Si vous êtes lauréat d’un appel d’offres "autoconsommation", un compteur supplémentaire sera installé pour comptabiliser la part autoconsommée et la prime associée. Il est aussi possible d’ajouter une nouvelle installation à un raccordement de production existant, avec un compteur dédié à cette nouvelle source. Ces configurations sont régies par les conditions de raccordement.

Comptage de l’injection au point de livraison

Le point de livraison est l’endroit où votre installation est connectée au réseau public de distribution. Le comptage de l’injection à ce point est essentiel pour mesurer précisément l’électricité que vous renvoyez dans le réseau. Selon le schéma choisi, ce comptage peut être effectué par un compteur Linky ou un compteur de production dédié. Par exemple, dans un schéma d’injection de la totalité, un compteur spécifique enregistre l’intégralité de la production injectée. Pour les schémas d’injection du surplus, le compteur Linky peut gérer à la fois la consommation et l’injection. La mise en place de ces dispositifs est encadrée par des contrats, notamment le Contrat de Raccordement, qui formalise les engagements entre les parties.

Optimisation de la puissance pour la production à la demande

Différencier puissance crête et puissance de raccordement

Quand on parle de puissance pour une installation photovoltaïque, il est important de bien distinguer deux notions : la puissance crête et la puissance de raccordement. La puissance crête, c’est la puissance maximale que vos panneaux peuvent produire dans des conditions idéales (soleil parfait, température optimale). C’est un peu le potentiel théorique de votre installation. La puissance de raccordement, en revanche, est la puissance que vous déclarez et qui est validée par le gestionnaire du réseau. C’est cette puissance qui détermine votre contrat et les éventuels frais de raccordement. Choisir la bonne puissance de raccordement est donc un exercice d’équilibre.

Identifier les seuils techniques et réglementaires

Il existe des limites à ne pas dépasser. D’un point de vue technique, le réseau électrique a une capacité d’accueil qui peut être limitée, surtout dans certaines zones. Les réglementations fixent aussi des seuils, notamment pour les installations de petite taille (jusqu’à 36 kVA) qui bénéficient souvent de procédures simplifiées. Dépasser certains seuils peut impliquer des contraintes supplémentaires, comme des études de raccordement plus poussées ou des limitations sur la puissance injectée. Il faut aussi penser à la stabilité du réseau ; par exemple, une variation trop rapide de la demande peut affecter la fréquence du réseau, un paramètre surveillé de près par les opérateurs pour maintenir la stabilité à 50 Hz [a940].

Stratégies pour optimiser la puissance de raccordement

L’objectif est de trouver le juste milieu pour ne pas payer trop cher un raccordement surdimensionné, tout en profitant au maximum de votre production. Une stratégie courante consiste à limiter la puissance injectée. Par exemple, on peut choisir de ne pas injecter 100% de la puissance crête de l’installation, mais plutôt 70% ou 80%. Cela peut réduire les coûts de raccordement et simplifier les démarches, tout en minimisant les pertes de production, qui restent souvent faibles (1 à 3%). Cette limitation peut être gérée dynamiquement par l’onduleur pour s’adapter aux contraintes du réseau ou à la consommation locale [fbd6]. Il est aussi possible de déclarer une puissance de raccordement inférieure à la puissance crête de l’installation pour des raisons économiques ou réglementaires. Il faut bien évaluer ses besoins et ses objectifs pour faire le bon choix. Parfois, une augmentation de puissance sur un raccordement existant peut être une option à considérer si les besoins évoluent.

Raccordement indirect et ses implications

Injection d'énergie dans le réseau électrique

Comprendre le principe général du raccordement indirect

Le raccordement indirect, aussi appelé raccordement groupé, est une solution technique qui permet à plusieurs installations de production d’électricité, souvent de petite taille, de se connecter au réseau électrique via un point de connexion unique. Au lieu que chaque installation dispose de son propre branchement, elles sont toutes reliées à un même point d’injection. C’est une approche qui peut simplifier certaines démarches et potentiellement réduire les coûts initiaux, notamment pour les projets qui ne nécessitent pas une puissance de raccordement très élevée. Ce mode de connexion est particulièrement pertinent lorsque les installations sont géographiquement proches les unes des autres. Il implique une gestion centralisée de l’injection et du comptage à ce point commun.

Les démarches administratives et les coûts associés

Les démarches pour un raccordement indirect peuvent varier en fonction du gestionnaire de réseau et de la configuration spécifique. Généralement, il faut déposer une demande unique pour le point de raccordement commun, en précisant les caractéristiques de chaque installation qui y sera connectée. Les coûts sont répartis entre les différents utilisateurs du point de connexion. Il est important de bien étudier la répartition des frais, car elle peut influencer la rentabilité de chaque projet individuel. Le calcul du taux de réfaction peut également jouer un rôle dans la réduction des coûts de raccordement pour certaines installations, selon les règles en vigueur.

Cas spécifiques des installations de production supérieures à 36 kVA

Pour les installations dont la puissance dépasse 36 kVA, le raccordement indirect peut devenir plus complexe. Bien que techniquement possible, il est souvent plus courant que ces installations disposent de leur propre point de raccordement direct au réseau. Si un raccordement indirect est envisagé pour une installation de cette taille, il faut s’assurer que la capacité du point de connexion commun est suffisante pour accueillir la puissance demandée, ainsi que celle des autres installations potentiellement connectées. Les exigences réglementaires et techniques peuvent être plus strictes, nécessitant une étude approfondie par le gestionnaire de réseau. Il est conseillé de consulter les conditions spécifiques applicables aux installations de grande puissance pour ce type de raccordement.

Voici un aperçu des éléments à considérer :

  • Capacité du point de raccordement commun : Doit être suffisante pour l’ensemble des installations.
  • Étude de sécurité : Une analyse plus poussée peut être requise pour garantir la stabilité du réseau.
  • Répartition des coûts : Un accord clair entre les parties est nécessaire.
  • Conformité réglementaire : Respect des normes en vigueur pour les installations de grande puissance.

Le raccordement indirect demande une coordination précise entre les différents acteurs pour s’assurer que le point de connexion unique peut supporter la charge totale et que les aspects administratifs et financiers sont clairement définis pour chaque participant. Une bonne planification est la clé pour éviter les complications futures.

Gestion de la consommation auxiliaire et des demandes simultanées

Flux d'électricité dans un réseau complexe.

Consommation des auxiliaires hors période de production

Les installations de production à la demande, notamment photovoltaïques, ne produisent pas d’électricité en continu. Durant les périodes où la production est nulle, comme la nuit ou par faible ensoleillement, l’installation elle-même consomme de l’énergie pour ses propres besoins. Ces consommations dites ‘auxiliaires’ concernent par exemple les systèmes de surveillance, les ventilateurs de refroidissement des onduleurs, ou encore les systèmes de gestion et de communication. Il est important de bien les identifier et de les quantifier pour une gestion optimisée du bilan énergétique global. Ces consommations peuvent être couvertes par le réseau public ou par une source d’énergie stockée, selon la configuration du système. Une bonne estimation permet d’ajuster la puissance de raccordement et d’éviter des surcoûts inutiles liés à une capacité de production ou de stockage surdimensionnée par rapport aux besoins réels. Pour une vision claire, il est parfois nécessaire d’installer un compteur dédié à ces auxiliaires, surtout pour les installations de plus grande taille. Cela permet de distinguer précisément la consommation propre de l’installation de celle des bâtiments ou équipements raccordés.

Demande simultanée de production et de consommation

La gestion de la demande simultanée est un aspect clé de l’autoconsommation. Il s’agit de la situation où l’installation produit de l’électricité en même temps que les bâtiments ou équipements raccordés en consomment. L’objectif est de maximiser l’autoconsommation en utilisant directement l’électricité produite sur place. Cela réduit la quantité d’électricité à acheter sur le réseau et permet une meilleure valorisation de l’énergie solaire. Dans le cadre de l’autoconsommation collective, plusieurs consommateurs peuvent bénéficier de cette production locale partagée. La coordination entre la production et la consommation est donc primordiale. Des systèmes de gestion intelligents peuvent aider à optimiser cette simultanéité, en pilotant certains appareils pour qu’ils fonctionnent lorsque la production est maximale. Il est également possible de combiner cette stratégie avec un dispositif de stockage pour lisser les pics de consommation et les variations de production.

Augmentation de puissance sur un raccordement existant

Il arrive que les besoins en électricité évoluent, nécessitant une augmentation de la puissance de l’installation de production à la demande ou de la puissance de raccordement. Que ce soit pour ajouter des panneaux solaires, installer de nouveaux équipements consommateurs, ou simplement pour mieux gérer les pics de demande, une demande d’augmentation de puissance peut être formulée auprès du gestionnaire de réseau. Les démarches et les coûts associés dépendent de la puissance initiale et de la puissance souhaitée, ainsi que des spécificités techniques du raccordement existant. Il est souvent nécessaire de revoir l’installation électrique, voire le point de livraison, pour s’adapter à cette nouvelle configuration. Une étude approfondie est généralement requise pour évaluer la faisabilité et les modifications nécessaires. L’augmentation de puissance peut également avoir un impact sur les tarifs d’acheminement de l’électricité. Il est donc conseillé de bien anticiper ces évolutions et de se renseigner auprès des autorités compétentes pour connaître les procédures exactes et les éventuelles contraintes réglementaires. Par exemple, dans le cadre de l’autoconsommation collective, l’augmentation de puissance doit respecter les limites réglementaires pour continuer à bénéficier de ce modèle d’organisation.

Gérer l’utilisation de l’énergie pour vos appareils secondaires et quand plusieurs personnes demandent de l’énergie en même temps est important. Cela permet de s’assurer que tout fonctionne bien sans interruption. Vous voulez en savoir plus sur comment optimiser votre consommation ? Visitez notre site web pour découvrir nos solutions !

Highlight: Autoconsommation et Stockage

Conclusion

En somme, l’injection de la production d’électricité dans le réseau électrique présente plusieurs options, chacune avec ses spécificités. Que ce soit pour une vente totale, une autoconsommation avec ou sans surplus, ou même des systèmes plus complexes intégrant des batteries pour la sécurité, le choix dépendra des besoins et des priorités de chacun. Il est important de bien comprendre les différentes configurations et les démarches de raccordement, qui ont évolué avec le temps. Ces systèmes, bien que parfois complexes dans leur mise en œuvre, ouvrent la voie à une gestion plus autonome de son énergie et à une participation active à la transition énergétique. Il reste essentiel de se tenir informé des évolutions réglementaires et technologiques pour faire les meilleurs choix.

Questions Fréquemment Posées

Qu’est-ce que la production à la demande pour le réseau électrique ?

C’est comme avoir ta propre petite usine d’électricité chez toi, par exemple avec des panneaux solaires. Quand tu produis plus que ce dont tu as besoin, tu peux envoyer le surplus sur le réseau électrique général pour que d’autres l’utilisent. C’est une façon de participer à l’alimentation électrique de tout le monde.

Comment mon électricité solaire arrive-t-elle sur le réseau ?

Tes panneaux solaires fabriquent du courant spécial, différent de celui qui arrive chez toi. Un appareil appelé ‘onduleur’ transforme ce courant pour qu’il soit compatible avec le réseau. Ensuite, il est envoyé directement dans les fils électriques publics.

Est-ce que je peux vendre toute l’électricité que je produis ?

Oui, c’est une option ! Tu peux choisir de vendre tout ce que tes panneaux produisent. C’est comme si tu étais un petit fournisseur d’électricité. Parfois, c’est plus intéressant financièrement que de consommer toi-même ton électricité.

Qu’est-ce que l’autoconsommation ?

L’autoconsommation, c’est quand tu utilises toi-même l’électricité que tu produis. Si tu produis plus que ce que tu consommes à ce moment-là, le surplus est vendu sur le réseau. C’est une bonne façon d’être un peu plus indépendant énergétiquement.

À quoi servent les batteries dans une installation solaire ?

Les batteries, c’est comme une réserve d’énergie. Elles stockent l’électricité produite pendant la journée pour que tu puisses l’utiliser plus tard, par exemple le soir quand il n’y a plus de soleil. Ça peut aussi aider si le réseau électrique a un problème temporaire.

Quelle est la différence entre une petite et une grande installation pour se connecter au réseau ?

Pour les petites installations (jusqu’à 36 kVA, une mesure de puissance), les démarches sont souvent plus simples. Pour les plus grandes, il y a des règles un peu plus strictes à suivre pour garantir la sécurité et la stabilité du réseau.

Que veut dire ‘puissance crête’ et ‘puissance de raccordement’ ?

La ‘puissance crête’ est la puissance maximale que tes panneaux peuvent produire dans des conditions idéales. La ‘puissance de raccordement’, c’est la puissance maximale que tu es autorisé à envoyer sur le réseau. Il est important de bien les choisir pour que tout fonctionne bien.

Peut-on avoir une installation solaire si on n’est pas directement connecté au réseau public ?

Oui, c’est ce qu’on appelle le ‘raccordement indirect’. Ça peut concerner des situations un peu particulières, par exemple si tu es dans un lotissement ou une zone où la connexion directe est compliquée. Il y a des démarches spécifiques à suivre et cela peut avoir un coût.

Retour en haut